La taille de formation permet d’obtenir un tronc bien droit et sans noeud. Plus la densité de plantation est faible, plus l’élagage est indispensable.
Arbre élagué = bois de qualité = prix de vente du bois plus élevé.
Couper la branche au ras du bourrelet sans laisser de chicot. La coupe d’une branche de diamètre inférieur à 3-4 cm, réalisée au bon moment et au bon endroit sur un arbre vigoureux est une garantie contre la pourriture. Couper la branche en deux fois si elle est trop grosse. Un élagage trop important provoque l’apparition de nombreux gourmands.
Plus tôt commence l’élagage, moins il coûte cher et plus il est efficace. Elaguer avant le départ de la végétation au printemps pour les résineux et le hêtre, fin juillet début août pour les feuillus (sauf le hêtre), à défaut quand on peut, sauf quand le bois est gelé ou en période de forte montée de sève. Tailler les noyers dès leur jeune âge quand les branches sont encore petites (inf à 3 cm). Quand les élagages sont trop tardifs, un rattrapage du retard peut être envisagé avant que le tronc ait atteint 25 à 30 cm de diamètre au niveau des branches les plus basses. Au-delà c’est inutile !
Les élagages sont à réserver aux variétés capables de valoriser cet investissement. Les premiers élagages se font sur un tiers de la hauteur (minimum 3 m), la hauteur optimum d’élagage est de 7 m pour les peupliers, 6 m pour les résineux et feuillus et 5 m pour les noyers et feuillus isolés. Le dernier élagage peut monter jusqu’à la moitié de la hauteur. Nombre théorique d’arbres à élaguer par hectare : au début le double du nombre d’arbres d’avenir et ensuite uniquement les arbres d’avenir.
Référence :
Elagage et taille de formation des arbres forestiers
De Michel HUBERT et René COURRAUD . IDF