En France, les reboisements font appel à deux classes de plants forestiers : les résineux et les feuillus. Brièvement, un petit rappel sur leur fonction.
Sources IGN campagnes 2009-2013
Ils représentent environ 30% de la surface forestière française et 80% des reboisements d’après guerre. Aujourd’hui, les résineux constituent encore une grande part des reboisements. Les trois principales essences sont par ordre d’importance : le pin maritime, le douglas, le pin Laricio de Corse.
Nous distinguons trois catégories de plants feuillus :
Les feuillus traditionnels pour une sylviculture intensive. Ce sont : les trois chênes, le châtaignier et le hêtre.
Les feuillus précieux : bois réservés aux usages nobles. Sylviculture intensive de préférence. Prévoir un accompagnement cultural. Ce sont l’alisier, les érables, le merisier, les trois noyers et accessoirement le tulipier.
Les feuillus d’accompagnement : ce sont l’acacia, l’aulne, le bouleau, le charme, le cerisier tardif, l’olivier d’automne, les tilleuls, etc.
La sylviculture actuelle se doit d’intégrer les données écologiques fondamentales impliquant l’utilisation culturale d’un accompagnement forestier, naturel ou artificiel. Celui-ci permet notamment d’assurer :
-de la fertilité du sol (surtout pour les essences fixatrices d’azote),
-de la production, en ajoutant des revenus annexes,
-de la capacité cynégétique du boisement.
-de l’esthétique générale,
-de la protection phytosanitaire (diversité des essences).